2013.05.12

Il y a 200 ans naissait un géant de la charité…

Frédéric Ozanam est né le 23 avril 1813 à Milan, de parents lyonnais. Quand il arrive à Paris en 1831, il se voit jeté, selon ses propres termes, ‘dans cette capitale de l’égoïsme, dans ce tourbillon des passions et des erreurs humaines’. Un luxe ostentatoire y côtoie une misère effroyable… Aussi, à 20 ans, en 1833, avec quelques amis et avec l’aide de Sœur Rosalie, Fille de la Charité, il crée la première Société Saint-Vincent de Paul pour venir en aide aux plus démunis. Très vite, la Société naissante va devenir un formidable réseau de charité : en 1845, on compte déjà près de 10000 membres dans 133 villes d’Europe. C’est ce même message de charité dans l’action qui anime, aujourd’hui encore, la Société de Saint-Vincent de Paul. Mû par une foi forte, incarnée et engagée, Frédéric Ozanam mourra assez jeune (40 ans) et sera béatifié par l’Église.

Mais où en sommes-nous aujourd’hui, 200 ans après la naissance de Frédéric Ozanam ? Face à la montée dramatique du chômage et de l’exclusion sociale, alors que des familles, des personnes isolées et des jeunes privés d’avenir sombrent dans la précarité et parfois dans le désespoir, nous devons continuer d’agir, d’aller à la rencontre des personnes en détresse pour leur apporter l’aide matérielle et morale dont elles ont besoin pour reprendre pied dans la vie.

Concrètement, à Ans, la Conférence de Saint-Vincent de Paul offre une aide administrative, alimentaire, énergétique, médicale, financière, vestimentaire et morale à de nombreux foyers ansois. Tout don, tout coup de main bénévole - ne fût-ce qu’une heure - pour récolter, trier et distribuer vivres et vêtements est évidemment le bienvenu ! Il suffit de contacter l'assistante sociale au siège social rue W. Jamar 107 - tél. 04/226.30.84 (permanences : de lundi à vendredi de 8:30 à 12:30 + mardi de 13 :30 à 16:00), ou Michel Maas (président) tél. 04/224.07.29 ou 0499/222.960.

Ainsi nous continuerons le rêve d’Ozanam : ’enserrer le monde dans un réseau de charité’…

Joël Spronck, votre curé