2013.05.26 (Trinité)
Restons connectés !
Le 27 avril dernier, près de 300
jeunes confirmands de notre diocèse -dont quelques ansois- se sont retrouvés à Fléron pour la désormais
traditionnelle « marche diocésaine des jeunes ». Le thème retenu
était : « Restons connectés ! » Et les organisateurs de
poser la question aux jeunes : « Êtes-vous vraiment connectés à
vous-mêmes, aux autres, au monde, à Dieu ?... » Il est vrai
qu’aujourd’hui, nous sommes hyper-connectés :
il s’agit d’être joignables toujours et partout, à la maison, au boulot, en
vacances, 24h/24. Ordinateur, gsm, internet, iphone, ipod, ipad, ont envahi
notre vie quotidienne… Malgré les dérives possibles, les réseaux sociaux, tels
que Facebook ou Twitter rencontrent un succès croissant… Même
le pape émet chaque jour un tweet !
Mais pourquoi un tel engouement pour
tous ces moyens de connection ? Sans doute parce qu’ils répondent à ce
désir secret et profond de tout être humain de ne pas être seul au monde, de se
sentir relié aux autres, de communiquer, de partager avec ses
« amis » ce qu’il pense et ce qu’il ressent… A condition toutefois
que l’omniprésence des écrans ne fasse pas écran à la relation, vraie, profonde
et fraternelle avec ceux que nous croisons.
Être en relation nous paraît ainsi vital,
fondamental, et même… divin ! Vivre, c’est être relié. En ce dimanche de
la sainte Trinité (26 mai), nous sommes en effet invités à redécouvrir que Dieu
est en lui-même relation, don,
échange, générosité. C’est ce que nous voulons exprimer lorsque nous,
chrétiens, disons que Dieu est Trinité. Loin d’être une juxtaposition de trois
personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont éternellement et totalement
reliés, unis dans la charité, sans le moindre repliement sur soi, dans une
totale désappropriation d’eux-mêmes. Et si, comme le rappelle l’Écriture, notre
dignité consiste à être créés à l’image de Dieu, c’est
dire que nous réaliserons notre vocation d’homme et de femme d’autant plus que
nous avancerons sur le chemin du don de soi, de l’accueil de l’autre, de
l’amour.
Joël Spronck, curé